On sent sur sa peau blème
Comme un parfum couleur de crème
Et les océans bruns
conjuguant leurs embruns;
Je hisse les voiles, matelot,
Pour un monde nouveau
Là-haut, les étoiles me voile
Ce bonheur qui s'étale;
Nul homme n'a le droit de crever
Si ce n'est un soir d'été,
Quand on a fini son rhum
Et que l'on sait boire comme un homme;
Et du haut des écoutilles,
J'ai les poils qui frétillent
Le ventre qui se bidonne
Demain, on a aura rendu Navarone !